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Officiers au bailliage

D’après : E. Pagart d’Hermansart, Histoire du bailliage de Saint-Omer ; 1193 à 1790, Société des Antiquaires de la Morinie, Mémoires 24 et 25, Saint-Omer, 1898. [partie 1 sur Gallica, partie 2 sur Gallica]

 

Burgrave ou châtelain de Saint-Omer

Lorsque la puissance des anciens châtelains héréditaires de Saint-Omer déclina, leurs fonctions furent reprises, d’une part, par le bailli, et d’autre part, par un officier « désigné sous le nom de lieutenant de châtelain et qui retint plus tard le nom même de châtelain ou de burgrave » (Op. cit., tome I, p. 133).

Pierre de Wissocq est cité comme châtelain de Saint-Omer en 1332 [1] et en 1347 [2].

Jacques (dit Coppin) de Wissocq, écuyer, châtelain en 1392-1393, 1395-1396 et 1408  [3].

David de Wissocq, châtelain en 1480 [4].

 

Premier office de conseiller au bailliage (créé en 1404)

Antoine de Wissocq, écuyer, licencié ès lois, est nommé en 1405 conseiller pour tout le pays d’Artois et spécialement pour la ville de Saint-Omer [5].

En 1425, il est nommé conseiller pensionnaire principal de la ville, mais semble conserver son office de conseiller au bailliage jusqu’en 1445, date à laquelle il quitte Saint-Omer pour aller résider à Cambrai. Son successeur immédiat est Jehan Coquillan, chantre et chanoine de l’église de Saint-Omer, nommé le 24 juin 1445 [6] .

 

Receveur du domaine de Flandres et d’Artois à Saint-Omer

Martin de Wissocq était receveur du domaine de Flandres et d’Artois à Saint-Omer entre 1490 et 1495 [7].

 

Conseiller de l’archiduc pour la ville de Saint-Omer

En 1504, Martin de Wissocq recevait 12 livres de gages pour son office de conseiller de l’archiduc pour la ville de Saint-Omer. Voici le texte de la quittance de gages, datée du 22 janvier 1504 [8] :

« Je, Martin de Wissocq, conseillier de mon très redoubté seigneur monseigneur l’archiducq d’Austrice etc., conte de Flandres, d’Artois, etc. en sa ville, bailliaige et chastellenie de Saint Omer, confesse avoir receu de Winocq Puessin, aussy conseillier d’icellui seigneur et son receveur d’Artois ou quartier dudit Saint Omer, la somme de six livres tournois, à moy deubz pour ma pencion que mondit seigneur m’a ordonné prendre et avoir ad cause dudit office de conseillier, pour raison de XII livres chascun an sur ladite recette aux termes de Noël et Saint Jehan Baptiste. De laquelle somme de VI livres monnoie dite et pour ledit terme de Noël derrain passé, je me tiens pour content et bien payé, quicte et promets faire tenir quicte mondit seigneur, sondit receveur et tous autres. Tesmoings mon saing manuel cy mis, le XIIe jour de janvier, l’an mil cincq cens et quatre. – (signé) M. de Wissocq. » (Chambre des Comptes de Lille, B. 2196, n°4, pièce en parchemin.)

 

[1] E. Pagart d’Hermansart, Histoire du bailliage de Saint-Omer, 1193 à 1790, tome I, 1898, page 142. [voir sur Gallica]

[2] E. Pagart d’Hermansart, Histoire du bailliage de Saint-Omer, 1193 à 1790, tome I, 1898, page 16 [voir sur Gallica] et page 120. [voir sur Gallica]

[3] E. Pagart d’Hermansart, Histoire du bailliage de Saint-Omer, 1193 à 1790, tome II, 1898, page 126. [voir sur Gallica]

[4] E. Pagart d’Hermansart, Histoire du bailliage de Saint-Omer, 1193 à 1790, tome II, 1898, page 127. [voir sur Gallica]

[5] E. Pagart d’Hermansart, Histoire du bailliage de Saint-Omer, 1193 à 1790, tome I, 1898, page 126. [voir sur Gallica]

[6] E. Pagart d’Hermansart, Histoire du bailliage de Saint-Omer, 1193 à 1790, tome II, 1898, page 303. [voir sur Gallica]

[7] E. Pagart d’Hermansart, Histoire du bailliage de Saint-Omer, 1193 à 1790, tome I, 1898, page 62 [voir sur Gallica] ; et Répertoire numérique de la série B – Chambres des comptes de Lille, cotes 15912 à 15917.

[8] E. Pagart d’Hermansart, Histoire du bailliage de Saint-Omer, 1193 à 1790, tome II, 1898, page 328. [voir sur Gallica]